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Marcher tant qu'on est vivant
24 août 2020

Aubrac, Margeride et Larzac 7


7ème jour: Les Vernhes - Estaing 73 km

Dernier jour et la boucle est bouclée...

Le Lévézou, en plein coeur de l'Aveyron, belle campagne verte parcourue de rivières consacrée principalement à l'élevage. Bien, ces considérations touristico-économiques posées, le Lévézou, ça n'est que des côtes... même les descentes ont l'air de grimper! Le Gers, à côté, c'est une aimable plaisanterie! Pour mon dernier jour, je ne pensais pas utiliser l'assistance nucléaire à ce point... Il en sera ainsi jusqu'à Laissac-Séverac l'Église où j'arriverai par une belle descente qui, elle descend vraiment et longtemps...

Mon coach René m'a signalé la présence d'une voie verte au départ de Bertholène, à quelques encablures de Laissac. Elle emprunte le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer Bertholène-Espalion, soit 22 km environ.

Aubrac (112)

Aubrac (113)

Voie verte qui mériterait un peu plus d'attention de la part des pouvoirs publics. À certains endroits les cailloux secouent salement machine et bonhomme. À d'autres, par temps de pluie, on ne peut faire autrement que rouler dans la boue... l'éclairage du tunnel de Biounac (574 m) ne fonctionnait pas. Indications pas évidentes à Bozouls. Voie à emprunter pour éviter les routes à automobiles mais, à minima, avec un VTC et par temps sec. Un vélo de route y laisse des plumes! rayons!

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Aubrac (115)

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Revoir les indications à Bozouls!

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 Château de Calmont

Aubrac (121)

 L'arrivée à Espalion

Aubrac (123)

Le château d'Estaing

D'Espalion à Estaing il n'y a que quelques coups de pédales pour retrouver ma voiture et m'en retourner dans le Gers.

Que dire de ces huit jours de rna rando vélo solo?
Tout d'abord que l'itinérance à vélo reste une des plus belles formes de découverte qui soit. Le vélo permet de suivre (ou pas!) un itinéraire en n'utilisant que de petites routes du réseau secondaire (et en France ça ne manque pas!), de s'arrêter où on veut pour jouir d'un site remarquable, pour "tailler une bavette" avec l'autochtone rencontré au hasard des villages.
Depuis une quinzaine d'années je me régale des sorties préparées avec mes amis René, Marcel et Jean-Jacques. Souvent en mai, ou bien en septembre, quelquefois en mai et septembre!
Cette année le Coronamachin est venu perturber le calendrier 2020... je suis parti seul. J'ai profité pleinement des paysages et des beautés de l'Aubrac, de la Margeride (un peu) et des grands Causses. Manquaient tout de même la présence de mes potes lorsque je quittais la selle de mon vélo. Tous les quatre nous formons un vieux couple! Belle entente, belle harmonie entre nous. Beaux coups de gueule aussi!
La bière fraîche à l'arrivée de l'étape sans eux... la bière a un peu plu d'amertume que d'ordinaire. Le petit resto sympa du soir a tout de suite l'air beaucoup moins sympa. Aux pauses pique-nique du midi et aux campings du soir manquent les éclats de voix, les rires, les vannes des uns et des autres, le partage des km parcourus.
Belle éclaircie toutefois au Caylar avec mes autres amis du Festival du Roc Castel, dont l'Éloge du voyage lent correspond tout à fait à ma définition et à ma philosophie du cyclotourisme.

C'est-y pas une déclaration d'amour, ça?
Ben oui, je vous aime René, Marcel et Jean-Jacques!

Que 2021 réunisse à nouveau "4 vieilles ganaches" amoureux des plaisirs simples...

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Jour 1 --->

Toutes les photos ICI


 

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Commentaires
H
Et voilà encore un plaisir statique (pour moi) d'un ami qui sort de l'ordinaire qui est à la fois intéressant, passeur de sensations, dont l'humanisme dégouline à chaque tour de roue et de plume !<br /> <br /> Heureiux hommes que nous sommes de te connaître et de te lire !
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