Pouchergues, Clarabide et Caillauas
Faire découvrir les Pyrénées à un ami qui ne les connaît pas (ou si peu), c'est pas gagné! 430 km du Pays Basque au Pays Catalan! Vaste terrain de jeu qui s'offre à nous! D'autant que deux jours, c'est limite pour envisager une traversée!
Alors, allons au plus près et, de préférence, ailleurs qu'à Gavarnie ou Cauterets! Nous jetons notre dévolu sur le lac de Clarabide, au-dessus du lac de Pouchergues, derrière les Gourgs Blancs pour ceux qui connaissent les hauts espaces du fin fond de la vallée du Louron.
Deux amis de 60 ans!
Mon ami Jean-Jacques, Lorrain, pyrénéiste en devenir!
Au départ de Pont du Prat (1260m), à Tramezaygues, le sentier s'élève rapidement pour surplomber les gorges de Clarabide.
À 1690m apparaît le refuge de la Soula et les bâtiments de la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi), desservis par deux téléphériques successifs qui les relient à l'usine hydroélectrique de Tramesaygues, au Pont du Prat.
Le bâtiment qui servait au logement du personnel a été tranformé en refuge de montagne.
Impeccable pour y pique-niquer!
À l'Est, direction le lac de Caillauas
Nous partons vers le Sud en direction du lac de Pouchergues et plus précisément de la cabane de Prat-Cazeneuve où nous envisageons de passer la nuit.
Devant nous, une partie des "3000" du Luchonnais
De ressaut en ressaut nous progressons sous un chaud soleil
Derrière nous, la vallée qui descend vers la Soula
Jean-Jacques s'initie aux joies de la grimpe!
Lac de Pouchergues et l'itinéraire que nous devrons effectuer le lendemain
La cabane de Prat-Cazeneuve (2045m)
10 matelas... Nous y arrivons vers 16h et grand bien nous en a pris car 1h plus tard la cabane est pleine! Et des randonneurs y plantent leurs tentes tout autour!
Je ne m'attendais pas à voir autant de monde à cet endroit. La plupart des randonneurs effectuent la "HRP" (Haute Route Pyrénéenne) que j'ai eu le plaisir de parcourir dans les deux sens (voir ICI). Pouchergues est un passage "obligé" pour accéder au port d'Aigues Tortes et basculer sur Biados.
Le beau temps en montagne peut très vite changer en fin d'après-midi!
Quelques compagnons de cabane
Casse-croûte au sec
Après une nuit des plus sereine (zéro ronflement!) et un copieux p'tit déj, nous partons à l'assaut du lac de Clarabide. La journée s'annonce belle... et longue!
Le port d'Aigues Tortes et le Bachimania à sa droite (pic Schrader 3091m)
Reflet dans le lac de Pouchergues
D'abord longer le lac de Pouchergues sur sa rive droite par des éboulements rocheux, ensuite gravir une pente caillouteuse à souhait... à la vue de la montée, nul doute que la descente sera "hard"...
Et, après un dernier effort...
... Jean-Jacques laisse éclater sa joie!
Le lac de Clarabide et ses "icebergs"!
Du lac de Clarabide (en haut) au lac de Pouchergues (tout en bas!)
Elle ne roulera pas jusqu'au lac de Pouchergues!!
Pour le retour nous choisissons de faire une petite visite au lac de Caillauas, histoire de ne pas passer par le même itinéraire qu'à l'aller.
La descente, comme pressentie lors de la montée, s'avère pour le moins pas très confortable...
Cascades-déversoir du lac de Clarabide
Des cailloux partout!
le sentier, en balcon,...
... passe pile poil à l'aplomb de la Soula
Le lac de Caillauas, porte des "3000" du Luchonnais
De retour à la Soula, l'orage menace et, après cette longue journée, nos jambes réclament une pause. Nous décidons alors de passer la nuit au refuge. Nous rentrerons tranquillement dans le Gers demain...
Deux jours à "crapahuter" dans ce coin magnifique des Pyrénées. "Un beau cadeau" me confie Jean-Jacques.